
Le Collectif Des Femmes Pour La Protection de l’Environnent Et De l’Enfant (COFEPRE) a donné un point de presse ce mercredi 16 novembre au siège de l’organisation non gouvernementale à Bonanjo.
En prélude à la commémoration de la convention internationale des droits des enfants qui se célèbre tous les 20 novembre, 19 jours d’activisme ont été lancée notamment, sur la prévention des abus et violences envers les enfants et les jeunes depuis 1er novembre et ce, jusqu’au 19 novembre 2022.
C’est dans cette lancée, que Le Collectif Des Femmes Pour La Protection de l’Environnent Et De l’Enfant (COFEPRE) a donné un point de presse ce mercredi 16 novembre à son siège dans le but de présenter à la presse la situation du Droit de l’Enfant au Cameroun.
Ainsi, parmi les 19 thèmes proposés, le COFEPRE A axé ses activités sur le thème : « Enfants et jeunes et les dérives des technologies de l’information et de la communication sur les enfants et jeunes. » Une activité qui consiste à sensibiliser les enfants et les jeunes dans les écoles primaires, les collèges et lycées, dans les églises et les mosquées.
L’on apprend par exemple que notre pays a signé le 27 octobre 1990 et ratifié le 11 janvier 1993 la Convention des Droits de l’Enfant. « Cette ratification marquait la volonté et l’engament des autorités afin de créer un environnement propice et favorable au plein développement et épanouissement de chaque enfant. Le Cameroun, malgré cette volonté affirmée, fait face à des défis d’ordre sécuritaire, économique et culturel qui entravent la mise en œuvre des droits de l’enfant », indique le COFEPRE.
Pour le Cofepre, la situation du droit de l’Enfant au Cameroun est de plus en plus inquiétante, ceci est dû au fait que chaque parties (parents, enseignant et enfant) n’est vraiment pas outillé sur cette question. « Depuis plus de 10 ans, nous menons des rencontres dans les différents établissements scolaires de la ville de Douala et le constat observé est très amère », explique Dora Sende, la coordonnatrice du COFEPRE.
Le COFEPRE insiste surtout sur la préservation des enfants handicapés. Sous le coup, Makouet Aichatou de l’Ong un Monde Avenir a raconté la mésaventure d’une fille handicapée visuelle qui malgré sa carte d’invalidité n’a pas été capable de payer à moitié prix son transport dans un bus.